Opposition municipale

Réussir ensemble la reprise !

Madame, Monsieur,

Le 15 mars dernier et malgré un contexte particulier qui n’a pas permis l’expression de tous, vous avez été près de 40 %[1] à nous accorder votre confiance.

Si cela n’a malheureusement pas été suffisant pour pouvoir impulser une nouvelle dynamique pour notre commune, nous tenions à vous en remercier très chaleureusement.

Avec la crise du coronavirus, ce cycle électoral s’achève dans un contexte particulier et beaucoup d’incertitudes pèsent sur l’avenir.

Mais cette crise a aussi été un révélateur à plusieurs égards : des métiers ont été reconnus, de nouvelles solidarités se sont déployées, nos modes de vie et de consommation ont été réinterrogés.

Tant au niveau national que local, c’est ensemble que nous devons désormais en tirer des leçons positives et adapter nos actions en conséquence.

C’est dans cet état d’esprit que nous entamons notre mandat et que nous souhaitons réussir la reprise.

Bien que souvent incompris par la majorité, notre rôle d’élus d’opposition est pourtant indispensable à la vitalité démocratique de notre commune et cela, au bénéfice de tous les habitants.

Car au-delà des certitudes, il permet de se réinterroger et ainsi, confirmer, ajuster ou modifier une orientation prise.

A cet égard, vous pouvez être assurés que nous serons des élus vigilants, rigoureux, accessibles et force de propositions. Et si besoin, n’hésitez pas à nous contacter.

En attendant, nous vous souhaitons à toutes et tous de passer un agréable été !

Les élus du Groupe Vivons Boulazac Isle Manoire (Jérémy Pierre-Nadal, Josette Marrant, Jamel Fallouk, Michèle Eloi, Gilles Nedoncelle, Marie Lou Bongrain, Michel Riem)

[1] 38,94% soit, 1.551 voix (Taux de participation : 50,58 %)

GESTION DES DÉCHETS : PRÉSERVER LA PLANÈTE,
OUI ! CRÉER DE NOUVELLES INJUSTICES, NON !


Il y a quelques années, la
mise en place des conteneurs à déchets a pu donner l’impression d’un retrait du service public.Il a aussi conduit à d’importantes difficultés
pour
les personnes très âgées et à mobilité réduite. A l’avenir, le système de badge et la tarification au volume des sacs noirs risque d’amplifier ce sentiment et créer de nouvelles situations d’injustice. Le Maire, Président du Grand Périgueux ne cesse de s’abriter derrière les mesures nationales ou le SMD3 (syndicat chargé de la collecte et la gestion des déchets). Mais il ne peut se dédouaner de choix qu’il a lui-même opérés, de la même manière qu’il ne peut laisser entendre qu’il n’a aucun pouvoir sur le SMD3.

Des élus du Grand Périgueux en sont membres et peuvent y porter une position claire et ferme au nom de l’Agglomération.En ce qui nous concerne, nous avons donc rappelé : 1 – que nous souhaitions que la tarification incitative soit vraiment incitative et permette aux usagers de faire des économies, au risque de tomber dans l’écologie punitive. Aujourd’hui, il y a un risque que cela leur coûte plus cher ! Ce qui nous a été confirmé par une adjointe au Maire lors du dernier conseil municipal ! 2 – que nous souhaitions la création d’un service spécifique de ramassage des déchets en direction des personnes très âgées et à mobilité réduite.On nous accuse de démagogie, nous répondons absence de courage ! Si M. Auzou ne souhaite pas retenir nos propositions, qu’il assume au moins ses choix !

PLANTER DES ARBRES… SANS SE PLANTER D’OBJECTIF !

 

Comme nous, vous avez dû être enthousiasmés par la brochure (sur papier glacé bien sûr)nous expliquant combien la municipalité était attachée à l’environnement puisqu’elle va planter… 10.900 arbres !Avant que notre position ne soit caricaturée,nous tenions à vous expliquer pourquoi nous considérons qu’il s’agit seulement d’une coûteuse opération de communication.Sommes-nous en manque d’arbres sur la commune ?Nous disposons de 3.200 ha de bois et de forêt, soit plus de la moitié de la Commune, essentiellement sur Atur, Saint-Laurent-sur-Manoire et Sainte-Marie-de-Chignac.Pourtant, il est prévu que nous plantions plus de2.000 arbres dans des zones improbables d’Atur et de Saint-Laurent et 3.600 arbres… dans notre forêt communale en reboisement.
En résumé, plus de la moitié des arbres vont être plantés dans des zones déjà boisées, en utilisant un concept (celui des « micro-forêts Miyawaki ») par ailleurs contesté par les spécialistes. Qu’en est-il des parties les plus urbanisées ? Sur Boulazac historique, la plantation d’arbres n’a pas toujours été prioritaire dans l’aménagement des différents quartiers (Ex. : Cité Bel Air, Ponteix,Suchet 1, Suchet 2, etc.)Sous notre pression, un effort a été réalisé au Suchet 3, mais de manière très insuffisante.Par ailleurs, dans ses comptes, la municipalité omet de comptabiliser les arbres, bien plus nombreux qu’elle a abattus récemment (Ponteix, Lesparat, etc.)On le voit bien, l’enjeu n’est pas de savoir combien nous plantons d’arbres, mais où sont-ils le plus utiles.C’est donc bien dans les zones les plus urbanisées qu’une politique de végétalisation ambitieuse est nécessaire. Et ce n’est pas à grands « coups de com’ » que l’on réparera plus de 30 ans de bétonisation massive.

L’ESPOIR PASSE PAR LES TERRITOIRES !

 

Le quinquennat qui s’achève laisse derrière lui une série de crises qui, en raison de leur ampleur, sont bien loin d’avoir été soldées. Crise institutionnelle et du pouvoir d’achat, avec les gilets jaunes. Crise sanitaire, avec la pandémie de la Covid-19.
Crise environnementale, avec le changement climatique. Crise internationale, avec l’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine. Pour faire face à chacune de ces crises, les territoires, à commencer par les communes, apportent des solutions innovantes, concrètes et souvent efficaces. Pour répondre à la colère et au désespoir exprimés par les gilets jaunes, elles ont souvent été les premières à initier le dialogue entre eux et un État, jugé déconnecté des réalités locales. Pour éviter l’isolement des plus fragiles durant les confinements, elles ont souvent assuré un lien essentiel et parfois même, vital.

Pour lutter contre le changement climatique, elles repensent leur aménagement, pour mieux prendre en compte l’impact de l’urbanisation sur l’environnement. Enfin, pour répondre aux conséquences de la guerre en Ukraine et coordonner le formidable élan de solidarité des habitants en direction du peuple ukrainien, elles ont mis à disposition des locaux et aidé à la collecte des dons. Notre Commune n’a pas toujours été des plus réactives pour mener ces actions. Pourtant, nous sommes convaincus que face à ces crises et avec plus de volontarisme, elle pourrait être un formidable levier pour y faire face bien plus activement. C’est le sens de notre engagement et la raison de notre vigilance quotidienne, pour le bienêtre des habitantes et habitants de Boulazac Isle Manoire.

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